
Avec des fractures tous les deux mois quand tout allait bien, un départ de deux ans à l’étranger pour de gros traitements orthopédiques, la vie de Christine aurait pu être qualifiée d’horrible. Et pourtant…
« Si le bonheur était d’être sur ses deux jambes, cela se saurait… » (Christine Coppin)
Alors, ce serait quoi le bonheur? Pour Christine, cela pourrait bien être l’acceptation, non par dépit, mais par choix. L’envie de vivre telle que l’on est (on naît), ne pas vouloir être quelqu’un d’autre pour goûter à toutes les expériences que cette incarnation nous permet de vivre.
Comme elle aime à le souligner, Christine insiste sur l’importance qu’ont eue les différentes personnes qui ont croisé son chemin. Des personnes qui n’étaient pas là par hasard mais bien pour aider ses parents d’abord, elle ensuite, à avancer.
Aujourd’hui, Christine Coppin témoigne de la puissance de l’amour dans son livre témoignage « Nos différences sont richesse » et partage son propre regard sur la maladie, le handicap, la vie en général.
Christine est née avec sept fractures, dont certaines étaient déjà consolidées dans le ventre maternel. Son pronostic vital était engagé: le corps médical ne lui donnait que deux mois à vivre. Pas de faire-part de naissance, un baptême à la maternité, sa famille se préparait à son départ. Ne supportant pas l’idée que des expériences puissent être faites sur leur fille, les parents ont décidé de la ramener chez elle. Ce qui devait être une fin n’était en fait que le début, le début d’un parcours de vie où joie de vivre et volonté à balayer les obstacles animent Christine.